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Hydrological factors controlling the spread of common reed (Phragmites australis) in the St. Lawrence River (Québec, Canada)

Hudon, C. et Gagnon, P. et Jean, M. (2005). Hydrological factors controlling the spread of common reed (Phragmites australis) in the St. Lawrence River (Québec, Canada). Ecoscience , 12 (3). pp. 347-357. DOI: DOI: 10.2980/i1195-6860-12-3-347.1.

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Résumé

The spread of Phragmites australis between 1980 and 2002 was documented from seven series of aerial photographs and remote sensing images covering the Grandes Battures Tailhandier (Boucherville Islands, St. Lawrence River, Québec, Canada). Over the 23-y period, the colonized surface rose exponentially from 0.86 to 32.6 ha, corresponding to an 18% annual increase. This increase resulted mostly from vegetative growth, although the establishment of new colonies — most likely resulting from seed germination — allowed longer-range dispersion. Hydrological factors, especially the water level and duration of flooding over the growth season (July 1 to October 31) of the previous year, favoured the spread of colonies. Gains were highest the year following low water-level conditions and in a southerly direction, whereas they were reduced when plants grew at more than 1.5 m above mean water level or when they were flooded for more than 100 d during the previous growing season. The rate of surface colonization observed at Boucherville Islands was compared to that recorded at four other fluvial sites. Between Cornwall and Trois-Rivières, the noticeable increase in the number of colonized sites since 1980 suggests that low water levels in 1995, 1999, and 2001 favoured the establishment of colonies of P. australis along the shores of the St. Lawrence River.

L'expansion des colonies de Phragmites australis a été suivie entre 1980 et 2002 sur sept séries de photographies aériennes et d'images satellitaires couvrant les Grandes Battures Tailhandier (îles de Boucherville, fleuve Saint-Laurent, Québec, Canada). En 23 ans, la superficie occupée par la graminée s'est accrue de façon exponentielle, passant de 0,86 à 32,6 ha, ce qui correspond à une augmentation de 18 % par an. L'accroissement de superficie résulte surtout de la propagation végétative, quoique l'apparition de nouvelles colonies (probablement issues de la germination de graines) permette la dispersion de la plante sur de plus grandes distances. L'hydrologie, particulièrement les faibles niveaux du fleuve et la durée d'inondation au cours de la saison de croissance (1er juillet au 31 octobre) de l'année précédente, favorisent l'expansion des colonies. Les gains maximaux surviennent l'année suivant une saison de bas niveaux d'eau et se font vers le sud. L'expansion est faible lorsque les plantes poussent à plus de 1,5 m au dessus du niveau moyen de l'eau ou lorsque les plantes ont été inondées pendant plus de 100 jours lors de l'année précédente. Le taux d'accroissement de la surface colonisée par australis observé aux îles de Boucherville a été comparé aux valeurs de quatre autres sites fluviaux. Entre Cornwall et Trois-Rivières, l'accroissement notable du nombre de sites colonisés depuis 1980 suggère que les bas niveaux d'eau de 1995, 1999 et 2001 ont favorisé l'établissement de colonies le long des rives du Saint-Laurent.

Type de document: Article scientifique
Statut du texte intégral: Autre
Mots-clés libres: Common reed, Marshes, Phragmites australis, St. Lawrence River, Vegetative growth, Wetlands // Croissance végétative, Fleuve Saint-Laurent, Marais, Milieux humides, Phragmites australis, Roseau commun
Sujets: 2. Milieu physique > 2.4. Hydrologie
3. Végétation, milieux humides
3. Végétation, milieux humides > 3.3. Marais
Date de dépôt: 06 août 2016 15:38
Dernière modification: 06 oct. 2016 13:47
URI: https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/264

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