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Efficacité des bandes riveraines: analyse de la documentation scientifique et perspectives

Gagnon, E. et Gangbazo, G. (2007). Efficacité des bandes riveraines: analyse de la documentation scientifique et perspectives. [Publication gouvernementale]

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Résumé

À l’instar d’autres gouvernements, le Québec a adopté la gestion intégrée de l’eau par bassin versant et en a fait l’une des pierres d’assise de la Politique nationale de l’eau, lancée le 26 novembre 2002 (ministère de l’Environnement, 2002). Soulignons que dans cette politique, le terme eau est utilisé dans un sens large, car le texte fait référence à l’eau et aux écosystèmes associés. Il s’agit donc de résoudre les problèmes liés à l’eau, mais aussi ceux qui sont liés aux écosystèmes qui dépendent de l’eau directement ou indirectement. Citons les écosystèmes aquatiques, terrestres et riverains. Dans le but d’étendre progressivement la gestion intégrée de l’eau par bassin versant à l’ensemble du territoire québécois, le gouvernement a retenu, dans une première étape, 33 bassins versants prioritaires. La mise en oeuvre de la gestion intégrée de l’eau dans chacun de ces bassins versants a été confiée à un Organisme de bassin versant, une table de concertation à laquelle siègent des représentants des acteurs de l’eau (usagers et gestionnaires de l’eau présents sur le territoire du bassin versant) et de la société civile. Les municipalités locales et chaque municipalité régionale de comté (MRC) sont représentées au conseil d’administration des organismes de bassin versant. Les représentants gouvernementaux sont membres à part entière de ces organismes, mais ils n’ont pas le droit de vote. Le mandat principal d’un organisme de bassin versant consiste à élaborer un plan directeur de l’eau pour le bassin versant, de consulter les résidants du bassin versant sur le contenu de ce plan et d’en coordonner la mise en oeuvre. Cela signifie que c’est aux acteurs de l’eau – les élus municipaux et le gouvernement, entre autres – qu’il revient de mettre en oeuvre les projets qui vont permettre de corriger la plupart des problèmes diagnostiqués dans un bassin versant. La Politique nationale de l’eau prévoit d’ailleurs que « chaque municipalité et municipalité régionale de comté propose dans le plan directeur de l’eau des actions à inscrire à ses plans et règlements d’urbanisme ou à son schéma d’aménagement ». Le plan directeur de l’eau est un document stratégique de très grande importance pour la gestion de l’eau. On y trouve, entre autres, une présentation des problèmes d’ordre hydrique et environnemental ainsi que les solutions envisagées, notamment en matière de protection, de restauration et de mise en valeur de l’eau, pour atteindre les objectifs fixés de manière concertée par les acteurs de l’eau. Les bandes riveraines font partie des solutions, étant donné qu’elles diminuent généralement les apports de contaminants (sédiments, azote, phosphore et autres) par les eaux de ruissellement. Elles constituent aussi un habitat qui favorise la présence d’une faune aquatique et terrestre diversifiée. L’encadré 1, à la page 2, explique brièvement les étapes d’élaboration d’un plan directeur de l’eau. Au cours des dernières années, plusieurs acteurs de l’eau (citoyens, groupes environnementaux, etc.) ont profité de certaines tribunes pour exprimer leurs préoccupations quant à la protection, souvent jugée insuffisante, des rives, des lacs et des cours d’eau. Citons les travaux du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement portant sur la gestion de l’eau en 1999 et ceux portant sur le développement durable de la production porcine en 2003. Plusieurs organismes de bassin versant sont aussi préoccupés par la dégradation de l’état des bandes riveraines et proposent, dans leur plan directeur de l’eau, des mesures visant à les protéger ou à favoriser leur restauration, selon le cas. Certains acteurs proposent même la végétalisation de bandes riveraines comme solution pour contrer les épisodes de cyanobactéries observées dans certains lacs et cours d’eau depuis quelques années. La restauration ou la protection des bandes riveraines semble donc susciter un large consensus au sein de la population. Toutefois, dans le contexte de la gestion intégrée de l’eau par bassin versant, dans quelle mesure les bandes riveraines peuvent-elles jouer les rôles que la documentation leur attribue? La présente fiche vise trois objectifs : 1° résumer la documentation scientifique relative à l’efficacité des bandes riveraines à réduire les apports de certains contaminants dans l’eau de ruissellement (fonction d'assainissement) et à protéger les habitats aquatiques et riverains (fonction écologique); 2° déterminer dans quelle mesure on peut se fier aux bandes riveraines pour résoudre les problèmes liés à l’eau et aux écosystèmes associés; 3° faire connaître la politique et le programme existants relatifs aux bandes riveraines.

Type de document: Publication gouvernementale
Nombre de pages: 17
Éditeur: Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs
Statut du texte intégral: Public
Mots-clés libres: Gestion intégrée de l'eau, Bassins versants, Écosystèmes aquatiques, terrestres et riverains, Bandes riveraines, Contaminants, Plan directeur de l'eau, Protection, Restauration
Sujets: 6. Milieu humain > 6.2. Agriculture
8. Impacts et monitoring > 8.1. Qualité de l’eau
Date de dépôt: 02 oct. 2016 19:34
Dernière modification: 10 nov. 2016 00:48
ISBN: ISBN : 978-2-550-49213-9
URI: https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/643

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