Laboratoire de Géosciences Marines (2022). Programme de recherche sur l’adaptation aux aléas d’érosion des berges de la partie fluviale du Saint-Laurent. Bulletin d’information no. 3 et no. 4. [Livre – revue – journal]
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Laboratoire de Géosciences Marines_2022_Bulletin no 4_Erosion_ULaval_A.pdf Télécharger (8MB) | Prévisualisation |
Résumé
Bulletin no. 3
Résultats préliminaires pour le site 3 : l’archipel du lac Saint-Pierre et l'île des Barques. La complexité de la navigation dans ce lac fluvial peu profond était déjà d’actualité à l’époque de Cartier et de Champlain. En effet, ces explorateurs ont dû utiliser préalablement des barques pour identifier le meilleur tracé de navigation pour éviter d’échouer leurs navires sur des hauts fonds. La navigation est restée précaire jusqu’à la révolution industrielle, où le lac Saint-Pierre a commencé à subir de nombreuses transformations afin d’y développer une voie navigable entre Québec et Montréal. Au début des années 1930, des reversoirs (digues) ont même été installés dans différents chenaux de l’archipel afin d’augmenter, sans réel succès, le niveau de l’eau pour le port de Montréal (Figure 3). Ces digues ont par le fait même dévié l’écoulement principal du fleuve, qui passait alors dans le Grand Chenal, vers le chenal qu’occupe actuellement la voie navigable; le débit est donc passé de 25 à 85 % dans ce chenal. Enfin, une dernière phase d’interventions majeures, soit des opérations de dragage et des rectifications du chenal, a eu lieu dans les années 1950 afin de relier l’Atlantique aux Grands Lacs. La grande quantité de sédiments dragués a même servi à créer de nouvelles îles dans l’archipel du lac Saint-Pierre.
Bulletin no. 4
La patrimonialisation des crues: une approche alternative pour la gestion du risque? Le Saint-Laurent a façonné le Québec et a été désigné comme lieu historique en 2017; ce statut vise à reconnaitre la valeur patrimoniale de ce grand fleuve. À l'heure actuelle, c'est plus de 80% des Québécois qui habitent sur les rives et tributaires du Saint-Laurent. Que ce soit pour des raisons économiques, récréotouristiques ou culturelles, les nombreuses ressources du Saint-Laurent ont profité aux Québécois et ont permis d'enrichir notre identité. Cependant, qu'en est-il des aléas naturels qui y sont associés? Pourraient-ils eux aussi constituer une forme de patrimoine? Quels impacts la mise en valeur de ce patrimoine pourrait-elle avoir sur nos constructions sociales et territoriales?
Type de document: | Livre – revue – journal |
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Éditeur: | Université Laval |
Lieu de publication: | Québec |
Statut du texte intégral: | Public |
Mots-clés libres: | Érosion, Hydrologie, Sédiment, Littoral, Partie fluviale, Lac Saint-Pierre, Saint-Laurent |
Sujets: | 2. Milieu physique > 2.2. Physiographie 2. Milieu physique > 2.4. Hydrologie 8. Impacts et monitoring > 8.2. Études de suivi |
Date de dépôt: | 21 oct. 2022 14:37 |
Dernière modification: | 26 oct. 2022 15:23 |
URI: | https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/1528 |
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