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Étude sur les fluctuations des niveaux d'eau du fleuve Saint-Laurent : Niveaux printaniers favorisant la sauvagine au lac Saint-Pierre

Dombrowski, P. et Dolan, D. et Lehoux, D. (2000). Étude sur les fluctuations des niveaux d'eau du fleuve Saint-Laurent : Niveaux printaniers favorisant la sauvagine au lac Saint-Pierre. [Publication gouvernementale]

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Résumé

L’objectif de cette étude était de déterminer les niveaux d’eau du fleuve Saint-Laurent qui favorisent la meilleure utilisation des terres humides du lac Saint-Pierre par la sauvagine pendant la migration printanière. L’abondance, la distribution, la chronologie de migration, le bilan d’activité de même que la relation entre les niveaux d’eau et la présence de la sauvagine ont été déterminés à partir des résultats d’inventaires réalisés depuis 1973 par différents organismes dont le Service canadien de la faune et Faune et Parcs Québec. Les résultats ont permis de démontrer que l’arrivée des premiers migrateurs s’effectue dans la dernière semaine de mars et le départ massif des oiseaux se fait vers la mi-mai. L’arrêt migratoire dure environ 30 jours et c’est aux alentours du 2 mai que 90 % de l’utilisation des différents secteurs du lac Saint Pierre est complétée. Au sommet de la migration printanière, qui survient dans la semaine 2 (17 au 23 avril), plus de 550 000 Oies des neiges, 100 000 Bernaches du Canada et près de 20 000 canards barboteurs peuvent être observés au lac Saint-Pierre, Ils sont distribués principalement dans les basses terres de la rive sud et de la rive nord ainsi que dans les grandes baies. Les secteurs inondés qui sont affectés par le niveau d’eau du fleuve Saint-Laurent (secteurs affectés) accueillent 28 % des canards barboteurs du lac Saint-Pierre et 14 % des Bernaches du Canada qui fréquentent cette halte migratoire printanière. Les zones inondées sont essentielles pour l’alimentation des canards barboteurs et de la bernache du Canada de même que pour le repos et le bien-être de l’Oie des neiges. L’utilisation des secteurs qui sont les plus sensibles aux niveaux d’eau du fleuve (secteurs affectés) par les canards barboteurs et par la bernache du Canada est plus importante lorsque le niveau d’eau varie entre 6,0 et 6,5 m (mesuré à Sorel). Pendant la migration printanière, le niveau d’eau du fleuve Saint-Laurent devrait idéalement se situer entre 6,0 et 6,5 m afin de favoriser au maximum l’utilisation, par la sauvagine, des secteurs affectés par le niveau du fleuve Saint-Laurent et cela tout en préservant la pérennité des aménagements réalisés. Ce niveau d’inondation devrait être maintenu pendant toute la durée de l’arrêt migratoire à défaut de quoi, on tentera de maintenir des niveaux plus élevés durant les semaines qui favorisent l’utilisation maximale des secteurs affectés, soit les semaines 2, 3 et 4 (17 avril au 7 mai). Le niveau idéal devrait être observé durant au moins une de ces trois semaines, à une fréquence d’environ une année sur trois, selon les données historiques.

Type de document: Publication gouvernementale
Nombre de pages: 78
Éditeur: Environnement Canada, Service canadien de la faune
Statut du texte intégral: Public
Mots-clés libres: Niveaux d'eau, Niveaux printaniers, Sauvagine, Fleuve St-Laurent
Sujets: 2. Milieu physique > 2.4. Hydrologie
4. Faune > 4.4. Oiseaux
Date de dépôt: 26 juin 2016 15:00
Dernière modification: 27 oct. 2020 18:54
URI: https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/207

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