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Sélection de l’habitat et bilan d’activité du canard pilet (Anas acuta) au printemps, à la halte migratoire de Saint-Barthélemy, Québec (Mémoire de maîtrise).

Bastien, H. (1993). Sélection de l’habitat et bilan d’activité du canard pilet (Anas acuta) au printemps, à la halte migratoire de Saint-Barthélemy, Québec (Mémoire de maîtrise). [Thèse universitaire]

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Résumé

La dégradation et la perte des terres humides, résultant des activités humaines, ont forcé les canards à utiliser de nouveaux types d'habitats. Les terres agricoles représentent maintenant un habitat important pour la sauvagine qui s'y arrête lors des migrations pour se nourrir et accumuler des réserves énergétiques importantes. Notre étude a pour objectif d'étudier l'habitat du canard pilet (Anas acuta) utilisant la halte migratoire de Saint-Barthélémy située dans les terres agricoles inondées au printemps. Nous avons utilisé deux approches pour atteindre notre objectif: 1) l'étude du bilan d'activité; 2) le calcul d'indices de préférence d'habitat d'alimentation. Le canard pilet, en migration printanière dans les terres agricoles de Saint-Barthélémy, préfère utiliser les terres inondées (85%) à celles qui ne le sont pas. Dans les milieux inondés, il consacre 53% de son temps à l'alimentation, 11% au repos et 36% au bien-être. Les conditions climatiques (température, nébulosité, vitesse et direction du vent) expliquent seulement 3% de la variation du comportement des canards. L'habitat est le facteur influençant le plus le bilan d'activité du canard pilet. Les canards s'alimentent dans une plus grande proportion dans les labours de mars (67%), les chaumes de céréales (58%), les prairies (54%) et les labours de céréales (51 %). Le comportement de repos se pratique surtout dans les champs abandonnés (28%) et le bien-être dans les prairies humides (50%). La biomasse de graines disponibles dans les champs est 100 fois plus importante que celle des invertébrés. Les tailles de proies les plus fréquentes (graines et invertébrés) varient entre 0,1 mm et 6 mm. Ces dimensions correspondent aux tailles de proies que sélectionnent les canards barboteurs selon la morphologie de leur bec. Le niveau d'eau est responsable de la disponibilité du site à l'étude. La plus grande superficie disponible apparaît lorsque le niveau de l'eau varie entre 5,3 m et 5,8 m. D'après les indices de préférence alimentaire IP1 et IP2, le canard pilet préfère les chaumes de céréales. Le second choix des canards se porte sur les labours de céréales d'après IP1 et sur les labours de maïs selon le second indice de préférence alimentaire IP2. Il apparaît que le pilet sélectionne son habitat selon les caractéristiques physiques de celui-ci comme la profondeur de l'eau, l'abondance et l'accessibilité de la ressource alimentaire. Les facteurs naturels comme la variation annuelle des crues ainsi que les facteurs anthropiques comme les pratiques agricoles peuvent limiter l'utilisation de la halte de Saint-Barthélémy par la sauvagine. Des aménagements appropriés pourraient maintenir la qualité de cette aire de migration pour la sauvagine tout en favorisant les activités agricoles.

Type de document: Thèse universitaire
Nombre de pages: 77
Éditeur: Université du Québec à Trois-Rivières.
Lieu de publication: Trois-Rivières
Statut du texte intégral: Public
Mots-clés libres: Anas acuta, Habitat, Saint-Barthélémy, Taille des proies
Sujets: 4. Faune > 4.4. Oiseaux
5. Aménagements > 5.5. Saint-Barthélemy / Saint-Joseph-de-Maskinongé
Date de dépôt: 19 mai 2016 13:30
Dernière modification: 15 nov. 2016 20:09
URI: https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/41

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