St-Arnaud, M. (1990). Pierre Chatillon : un sillage de beauté. XYZ. La revue de la nouvelle (23). pp. 61-68.
Ce document n'est pas hébergé sur Bibliothèque Électronique Lac Saint-Pierre.Résumé
J'ai toujours vécu en contact étroit avec la nature et j'habite tout au bord du fleuve, face au lac Saint-Pierre. L'homme ne se dissocie jamais de la nature, bien que son esprit s'efforce de lui donner l'illusion qu'il la domine. Aussitôt mort, il retourne s'y fondre. L'homme ne s'éprouverait pas si seul s'il sentait en lui tous les liens qui le rattachent aux plantes, aux bêtes. Personnellement, je me sens rempli d'oiseaux, de poissons, d'herbe, de fleurs. Toute cette matière dont je suis issu continue de vivre en moi et cette sensation me procure une plénitude. Je ne vois pas de différence entre le sang qui circule dans mes veines et la sève qui monte dans les arbres. C'est pourquoi je dis parfois que j'ai le sang vert. Je suis un produit des bords du lac Saint-Pierre au même titre que les plantes qui y poussent. Nous sommes nés du même humus.
| Type de document: | Article scientifique |
|---|---|
| Statut du texte intégral: | Autre |
| Mots-clés libres: | Littérature, Écriture, Lac Saint-Pierre, Imaginaire, Pierre Chatillon |
| Sujets: | 1. Laboratoire de développement durable > 1.5. Société, qualité de vie, santé, sécurité 6. Milieu humain > 6.1. Histoire 7. Usages > 7.6. Culture |
| Date de dépôt: | 28 janv. 2017 20:53 |
| Dernière modification: | 28 janv. 2017 20:53 |
| URI: | https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/1052 |
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