Bourgeois, J-C. et Bourgeois, J. et Lehoux, D. et Darveau, M. (1983). Bilan d'activité diurne de la sauvagine et sélection des types de culture pour son alimentation lors de la halte migratoire printanière dans le secteur Nicolet-Longue Pointe, lac Saint-Pierre. [Publication gouvernementale]
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Texte
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Résumé
En 1982, les bernaches consacraient en moyenne 40% de leur temps à l’alimentation et 42% aux activités de bien-être et d’alerte. Le repos constituait une activité secondaire n’occupant que 18% du temps des oiseaux. En 1983 cependant, l’alimentation ne représentait que 27% des activités diurnes. Le bien-être et l’alerte occupaient la majorité du temps des oiseaux avec un taux moyen de 62%. Le repos affichait un taux très faible, soit en moyenne 11%. Le bilan d’activité des bernaches est cependant difficilement comparable entre nos deux années d’étude. En effet, le patron de déplacement journalier des oiseaux en 1983 ne correspondait pas à celui observé dans ce même secteur depuis 1975. Pendant le jour la courbe d’alimentation des bernaches suit un rythme diphasique avec un premier pic d’activité entre 07h00 et 09h00 et un second pic à la fin de l’après midi, entre 17h00 et 19h00. Le taux de bien-être et d’alerte fluctue à l’inverse du taux d’alimentation et lui est complémentaire. Le comportement de repos n’occupe qu’un faible pourcentage du temps des bernaches (25% et 18% au maximum en 1982 et 1983).
L’alimentation et le repos sont les activités les plus fréquentes dans la partie sèche de la plaine inondable. Les comportements de bien-être et d’alerte sont effectués de préférence dans la partie aquatique. Dans l’ensemble les Bernaches du Canada ont préféré s’alimenter dans les champs de céréales récoltées (partie sèche des champs de chaume et portion inondée des labours de maïs) et dans les prairies (champs de graminées amendées et champs de graminées non amendées avec peu de mauvaises herbes). Elles ont évité les milieux arbustifs, les champs abandonnés de même que les milieux humides à dominance de roseaux et de carex. Les canards barboteurs réalisent les mêmes activités que la Bernache du Canada dans la plaine inondable. Ainsi les comportements d’alimentation et de bien-être et d’alerte demeurent leurs activités principales pendant toute la durée de notre étude. En 1982, l’alimentation représente en moyenne 54% du bilan quotidien et les comportements de bien-être et d’alerte 36%. Ces deux types de comportements occupent respectivement 47% et 44% du temps des canards en 1983. Les canards barboteurs ont toujours préféré s’alimenter dans la partie aquatique des cultures. En 1982, presque tous les habitats aquatiques ont été recherchés à l’exception des champs de céréales non récoltées, des zones d’arbustes et des fossés. Les canards ont sélectionné de préférence les vieilles prairies et les champs abandonnés. Au printemps de 1983, les canards ont préféré s’alimenter dans les milieux suivants: la partie aquatique des champs de graminées amendées, des champs de graminées non-amendées avec peu de mauvaises herbes et des labours de maïs.
Type de document: | Publication gouvernementale |
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Nombre de pages: | 99 |
Éditeur: | Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche (MLCP), Environnement Canada, Service canadien de la faune |
Statut du texte intégral: | Public |
Mots-clés libres: | Activité diurne, Sauvagine, Types de culture, Alimentation, Halte migratoire printanière, Nicolet-Longue Pointe, Baie-du-Febvre, Lac Saint-Pierre |
Sujets: | 4. Faune > 4.4. Oiseaux 5. Aménagements > 5.1. Aménagement faunique 5. Aménagements > 5.4. Baie-du-Febvre 6. Milieu humain > 6.2. Agriculture |
Date de dépôt: | 19 août 2016 15:11 |
Dernière modification: | 02 oct. 2020 15:34 |
URI: | https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/489 |
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