La Violette, N. (2002). Les communautés de poissons d'eau douce. [Publication gouvernementale]
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Résumé
Les communautés de poissons ont été retenues comme indicateur de l’état du Saint-Laurent parce qu’elles reflètent de nombreux stress environnementaux et ce, tant sur les plans spatial que temporel. Les poissons possèdent plusieurs attributs d’un bon indicateur environnemental. En effet, la biologie et les exigences de nombreuses espèces sont bien documentées. Par ailleurs, les poissons intègrent les changements et les perturbations qui surviennent dans la chaîne alimentaire. Ils sont faciles à échantillonner et à identifier et ils se prêtent à la mesure des conditions chroniques ou aiguës induites par les substances toxiques. De plus, ils ont l’intérêt des décideurs et du grand public en raison de leur valeur socioéconomique. Les études systématiques les plus récentes des communautés de poissons effectuées dans la portion québécoise des eaux douces du Saint-Laurent dataient d'une trentaine d'années et se limitaient à certains secteurs du fleuve et à des dénombrements par espèce. Par ailleurs, la seule série temporelle qui existe sur l’abondance des communautés de poissons couvre une période d’environ 30 ans et provient de la pêcherie de l’Aquarium de Québec, ce qui, du point de vue spatial, est plutôt limité. Par conséquent, il n’était pas possible de statuer sur l’état et l’évolution de l’écosystème du Saint-Laurent, d’où l’importance de se doter d’un réseau de suivi ichtyologique (RSI). Même si plusieurs stress nuisent encore à l’écosystème du Saint-Laurent, de nombreuses interventions de restauration ont été effectuées au fil des ans : assainissement des eaux usées municipales et industrielles, amélioration des pratiques agricoles, restauration d’habitat, cessation des tirs de projectiles dans le lac Saint-Pierre, etc. Tandis que certaines espèces ont pris de l’importance, d’autres ont décliné (chevalier cuivré, esturgeon jaune), voire disparu (bar rayé). Que ces fluctuations soient d’origine naturelle ou anthropique, il importe de pouvoir les mesurer afin de suivre leur évolution spatiale et temporelle. Face aux menaces qui pointent à l’horizon (changements climatiques, baisse des niveaux d’eau, invasions d’espèces exotiques, etc.), ce suivi s’avérera important puisqu’il nous permettra d’acquérir des données pertinentes qui faciliteront la prise de décisions. Durant la première campagne d’échantillonnage du RSI, qui s’est échelonnée de 1995 à 1997, les communautés de poissons du fleuve ont été échantillonnées dans cinq secteurs situés en amont de Québec: le lac Saint-François, le lac Saint-Louis, le lac Saint-Pierre et son archipel, ainsi que Gentilly-Batiscan et Grondines–Saint-Nicolas (figure 1). L’objectif visé était de prélever, de façon standardisée et reproductible, des données quantitatives sur ces communautés qui permettent d’évaluer l’état de santé du fleuve.
Type de document: | Publication gouvernementale |
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Nombre de pages: | 6 |
Éditeur: | Saint-Laurent Vision 2000 |
Statut du texte intégral: | Public |
Mots-clés libres: | Poissons, Eau douce, Saint-Laurent, Indicateurs, Échantillonnage, Réseau de suivi ichtyologique (RSI), Écosystème, Assainissement des eaux usées municipales et industrielles, Amélioration des pratiques agricoles, Restauration d’habitat, Cessation des tirs de projectiles dans le lac Saint-Pierre |
Sujets: | 1. Laboratoire de développement durable > 1.7. Environnement, écologie, écosystème 2. Milieu physique > 2.4. Hydrologie 4. Faune > 4.2. Poisson 5. Aménagements > 5.2. Conservation de l’habitat 6. Milieu humain > 6.2. Agriculture 8. Impacts et monitoring > 8.1. Qualité de l’eau 8. Impacts et monitoring > 8.2. Études de suivi |
Date de dépôt: | 02 janv. 2017 21:44 |
Dernière modification: | 02 janv. 2017 21:44 |
ISBN: | 0-662-88157-5 |
URI: | https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/996 |
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