Lamarche, L.-É. (2020). Analyse des impacts des embarcations de plaisance sur les écosystèmes riverains du lac Saint-Pierre. [Thèse universitaire]
Prévisualisation |
Texte
Lamarche_Laurie_Eve_MEnv_2020.pdf Télécharger (1MB) | Prévisualisation |
Résumé
La navigation de plaisance est une activité couramment pratiquée au lac Saint-Pierre. Celle-ci n’est toutefois pas sans effet sur l’environnement. Cet essai a pour but d’analyser les impacts des embarcations de plaisance sur les écosystèmes riverains du lac Saint-Pierre. Ce plan d’eau est un élargissement du fleuve Saint-Laurent regorgeant de biodiversité. Des dizaines de milliers de plaisanciers viennent naviguer sur les eaux de ce lac chaque année. La navigation de plaisance concerne également les gouvernements fédéral et provincial, les municipalités régionales de comté, les municipalités ainsi que le Comité ZIP du lac Saint-Pierre. Ce dernier permet aux différents acteurs de se concerter quant à la gestion de ce tronçon du fleuve. La navigation de plaisance regroupe plusieurs types d’embarcations tels que les embarcations à propulsion manuelle, les voiliers, les bateaux à moteur, dont les bateaux à fort sillage (wakeboats), les motomarines ainsi que les véhicules amphibies. Tous ces navires récréatifs engendrent des impacts environnementaux physiques et biologiques. En effet, les embarcations peuvent causer l’érosion des berges et l’augmentation de la matière en suspension dans la colonne d’eau. Ces engins peuvent être une source de stress ou de blessures pour le plancton, les plantes aquatiques, le benthos, l’épifaune, les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères. Pour certains organismes, la navigation de plaisance engendre aussi de la mortalité. Une analyse multicritère permet d’évaluer l’intensité des impacts environnementaux selon le type d’embarcation de plaisance. À partir des résultats obtenus, des recommandations sont formulées aux différents acteurs dans l’objectif de protéger la richesse du lac Saint-Pierre. Il est donc suggéré de réduire la vitesse des embarcations ainsi que la mise en place d’une distance minimale de la rive pour les bateaux à moteur. Certaines zones plus sensibles pourraient également être restreintes d’accès et des normes plus strictes imposées quant aux bruits des bateaux. L’installation d’infrastructures de nettoyage d’embarcations serait très utile pour diminuer les risques de propagation d’espèces exotiques envahissantes. L’éducation des plaisanciers aux bons comportements à adopter est essentielle. Les encourager à rester à distance de la faune serait aussi bénéfique. Il faudrait s’assurer que la règlementation encadre adéquatement l’utilisation des véhicules amphibies. Enfin, des suivis devraient être mis en place pour s’assurer que les mesures prises soient efficaces.
Type de document: | Thèse universitaire |
---|---|
Nombre de pages: | 91 |
Éditeur: | Université de Sherbrooke et Université de Montpellier |
Lieu de publication: | Sherbrooke |
Statut du texte intégral: | Public |
Mots-clés libres: | Navigation de plaisance, Embarcation de plaisance, Lac Saint-Pierre, Impacts environnementaux, Bateau à moteur, Embarcation à propulsion manuelle, Voilier, Véhicule amphibie, Analyse multicritère |
Sujets: | 2. Milieu physique 7. Usages > 7.3. Nautisme 8. Impacts et monitoring |
Date de dépôt: | 27 août 2023 13:57 |
Dernière modification: | 27 août 2023 13:57 |
URI: | https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/1569 |
Gestion Actions (Identification requise)
Dernière vérification avant le dépôt |