Dauphin, D. et Lehoux, D. (2004). Bilan de la sévérité de l’érosion dans le Saint-Laurent dulcicole (Montréal – Archipel de Berthier-Sorel, incluant les îles de la Paix) et stratégies de protection recommandées pour les rives à plus grande valeur biologique. [Rapport – bilan]
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Texte
Dauphin & Lehoux_2004_érosion_archipel_protection_rives_A.pdf Télécharger (6MB) | Prévisualisation |
Résumé
Une analyse exhaustive des données récoltées sur l’érosion à l’aide de l’interprétation de photos aériennes disponibles depuis 1964 et de données récentes récoltées in situ à l’aide d’un réseau de piquets repères a permis d’évaluer l’ampleur du phénomène érosif sur les milieux insulaires du tronçon fluvial compris entre Montréal et l’archipel de Berthier-Sorel (incluant les îles de la Paix). Cette analyse a aussi permis de localiser précisément les endroits où l’érosion menace des habitats de grande valeur biologique et de déterminer les meilleures mesures de protection à adopter afin de sécuriser ces milieux. Dans le secteur à l’étude, on estime qu’environ 250 km de rive sur les 400 km que compte cette portion dulcicole du Saint-Laurent sont en érosion. L’ampleur de l’érosion aurait diminué de près de 75% durant la période comprise entre 1964 et 2002. De nos jours, l’érosion menace des éléments biologiques de grande valeur au niveau de 34 segments insulaires totalisant quelque 15,5 km. Parmi les éléments biologiques ainsi menacés on note: des milieux humides, des aires de frai, des sites abritant des plantes ou des oiseaux rares, des sites de reproduction d’oiseaux aquatiques et des habitats terrestres d’intérêt, sans compter que l’érosion met en danger l’intégrité écologique de deux réserves nationales de faune. Six stratégies de protection sont recommandées pour tenter de réduire l’impact de l’érosion au niveau des 34 segments insulaires jugés prioritaires. Ces mesures sont : la réduction de la vitesse des navires commerciaux, la réduction de la vitesse des bateaux de plaisance, la stabilisation des rives à l’aide de techniques faisant appel à la bioingénierie, le déplacement des plantes à statut précaire, une meilleure gestion du pâturage et la réduction des niveaux d’eau durant les périodes les plus critiques de l’année.
Type de document: | Rapport – bilan |
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Nombre de pages: | 297 |
Éditeur: | Environnement Canada - Service canadien de la faune |
Statut du texte intégral: | Public |
Mots-clés libres: | Érosion des rives, Milieu insulaire, Habitat, Biologie, Conservation, Interprétation de photos aériennes, Stratégies de protection |
Sujets: | 1. Laboratoire de développement durable > 1.7. Environnement, écologie, écosystème 2. Milieu physique > 2.4. Hydrologie 4. Faune > 4.4. Oiseaux 5. Aménagements > 5.2. Conservation de l’habitat 6. Milieu humain > 6.3. Navigation commerciale 7. Usages > 7.3. Nautisme 8. Impacts et monitoring > 8.5. Télédétection, photos aériennes, satellites, radiation UV |
Date de dépôt: | 16 avr. 2017 19:18 |
Dernière modification: | 16 avr. 2017 19:18 |
URI: | https://belsp.uqtr.ca/id/eprint/1162 |
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